jeudi 10 mars 2011

Vendetta de R.J. Ellory

La Nouvelle-Orléans, 2006.  La fille du gouverneur de Louisiane est enlevée.  Le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités mais demande à s'entretenir avec Ray Hartmann, un  obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé.  A condition seulement, il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve.  Commence alors une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va, peu à peu, faire l'incroyable récit de sa vie de tueur à gages au service de la mafia.  Dans ce thriller exceptionnel, R.J. Ellory retrace cinquante ans d'histoire du crime aux Etats-Unis, mêlant avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction.


Vendetta: Dans certaines régions méditerranéennes, poursuite de la vengeance d'une offense ou d'un meurtre, qui se transmet à tous les parents de la victimes.  Et, c'est ce que nous raconte cette histoire; la fille du gouverneur de la Louisiane est kidnappée, Ernesto Perez se dit l'auteur de cet enlèvement, il va remettre la fille vivante à condition qu'on écoute son histoire et pour ce, il demande que Ray Hartmann soit celui qui l'écoute.  Et comme on veut revoir la fille vivante, on trouve Ray Hartmann, on organise l'endroit, on répond à toutes les demandes de Perez, et à l'hôtel, 60 personnes qui essayeront pendant deux semaines de découvrir la moindre indice reliée au récit de Perez qui fera qu'on trouvera Catherine Ducanne.
R.J. Ellory a fait d'Ernesto Perez, selon moi tout au long de ma lecture, un personnage attachant, malgré qu'il soit un psychopathe, homophobe, tueur à gages, et il nous raconte son histoire, celle de la mafia depuis Castro jusqu'à aujourd'hui, donne des noms, raconte les meurtres qu'il a fait, et pour qui il l'a fait, laisse planer le doute que peut-être que c'est lui qui aurait tué Kennedy ... et on y croit.  Assez imposant et assez froid pour le faire, puisque lui il veut être reconnu par la famille, ne pas être juste l'homme de main cubain qui fait la job.
Et comme on veut savoir si la fille sera retrouvée vivante on lit ce bouquin d'une traite; et jusqu'à la fin.  Arnaque? Tour de passe-passe? Farce?  C'est ce que vous découvrirez en lisant ce livre ... je n'en dis pas plus.
J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce livre et il n'est pas comparable avec "Seul le silence" qui était aussi, une bonne histoire, mais trop lent, et j'avais presque devinée le coupable. 
Vendetta, la fin nous revèle une surprise de taille.
Alors si vous aimez les histoires de mafia, de "famille", je vous le suggère grandement! Et aussi vous découvrirez un bon auteur, qui a du faire une très grande recherche pour nous raconter l'histoire de Ernesto Perez.
Je donne rarement un 10 mais Vendetta le vaut.  Et assurément je vais lire "Les anonymes" le nouveau livre de Ellory.
Fleurdelivres

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