lundi 1 juillet 2013

Les chaussures italiennes d'Henning Mankell

À soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel.  Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes.  Pour se prouver qu'il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin.  Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer.  Le temps de deux solstices d'hiver et d'un superbe solstice d'été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l'amour et la rédemption.

Il était médecin jusqu'au jour où il a fait l'erreur de couper le mauvais bras d'Agnes (une nageuse olympique).  Seul sur son île, un jour Harriet débarque, marchant avec un déambuleur, atteint d'un cancer.  Harriet c'est la femme qu'il a trahit et quitté une journée avant la date de son supposé départ, et longtemps elle l'a attendu à la gare.   Elle l'a retrouvé parce qu'il lui a fait une promesse; qu'il tiendra.

Un roman d'hiver, de solitude, de froid, cinq personnages, en quête de savoir, d'amour et de vérité.
J'ai aimé cette histoire.  J'ai aimé ces gens.  Un auteur que je viens de découvrir. 

Je donne un 7.5/10 et je vous le suggère grandement
pour faire changement des romans policiers.

Fleurdelivres




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