Autobiographie Margaret Trudeau en libre équilibre

Dans cette autobiographie, Margaret Trudeau parle avec candeur de la maladie qui a silencieusement façonné sa vie tumultueuse.  En proie dès l'enfance à de fréquentes sautes d'humeur, Margaret était mal préparée, à vingt-deux ans, au rôle de première dame du Canada.  Séduits par sa jeunesse et sa beauté, les Canadiens en sont tombés amoureux, tout comme ils avaient été charmés par son mari, le très charismatique Pierre Elliott Trudeau.  Avec les naissances de Justin et de Sacha, le couple paraissait béni des dieux.  Cependant, à l'écart des apparitions publiques, Margaret était aux prises avec de graves épisodes dépressifs entrecoupés de crises de manie.  Ce comportement inexplicable - y compris pour elle-même - a conduit, deux ans après la naissance de Michel, à la séparation du couple.  Puis, graduellement, un fragile équilibre s'est installé, Margaret trouvant le bonheur dans son mariage avec Fried Kemper.  En 1998, la mort tragique de Michel, suivie peu après par le décès de Pierre, la plonge dans une insoutenable dépression.  La science ayant progressé dans sa compréhension du trouble bipolaire, Margaret peut enfin accepter ce diagnostic et apprendre à vivre avec sa maladie.  Margaret Trudeau habite Montréal et travaille avec EauVive à fournir de l'eau potable à tous.  Dans ce livre, elle partage non seulement son destin exceptionnel, mais aussi son cheminement vers la guérison, l'acceptation et l'espoir.

Quel bouquin, rarement je lis des biographies, encore moins des autobiographies!  Celui-là c'est par curiosité, c'est un livre que nous avons offert à mes parents pour Noël, eh oui, puisque ma mère est une fan des Trudeau, comme elle l'est des Kennedy et elle nous dit encore qu'il n'est pas mort ... Donc elle l'a lu en 3 jours, et je crois qu'elle avait mis pas mal haute la barre face son PET ... parce que lorsque qu'elle m'a prêté le livre elle m'a dit qu'elle ne pensait pas qu'il était un homme comme ca et que Margaret faisait vraiment pitié.

Le bouquin nous raconte; Margaret Sinclair, son enfance, Margaret Trudeau, la première dame du Canada, cette partie qui m'a le plus intéressée, marié à 20 ans avec un homme de 48 ans, qui lui on se rend compte au fil de notre lecture, ne voulait une femme que pour avoir une descendance; mais quand même un couple très amoureux.  Longtemps Margaret est heureuse avec Pierre, elle voyage beaucoup en tant que première dame, rencontre beaucoup de gens, elle nous raconte pleins d'anecdotes sur c'est gens.  Elle adore son personnage, jusqu'au jour ou elle commence à s'ennuyer au 24 Sussex;

En tant que femme du premier ministre, j'avais été inondée d'invitations à faire du bénévolat dans des hôpitaux et pour des oeuvres caritatives, comme l'avait fait Maryon Pearson, l'épouse du premier ministre Lester B. Pearson.  Mes journées auraient pu être bien remplies avec de telles activités, mais Pierre avait dit non.  Il me voulait femme au foyer; nu-pieds, enceinte et aux fourneaux.  Il voulait prendre soin de moi et me protéger; lui connaissait le monde extérieur, moi pas.

J'ai rapidement commencé à me sentir enfermée dans une tour.  Je n'avais pas d'amis de mon âge et n'avais absolument rien en commun avec les femmes des parlementaires toutes plus âgées que moi.

La différence d'âge, un mari pingre, un mari trop catholique; il a fallu qu'elle soit enceinte de celui qui deviendra son deuxième époux pour qu'il accepte de lui donner le divorce, etc, etc, etc.  Beaucoup d'anecdotes, celles qui sont devenues célèbres partout dans le monde, parce qu'elle était la première dame du Canada. 
Elle nous parle beaucoup de sa maladie; bipolaire, de ses enfants, la mort de son fils Michel, et de la mort de Pierre Elliot, parce qu'elle était à ses côtés quand il est décédé;  et si parfois j'ai souri à ces petites histoires, j'ai été émue de lire toute la détresse d'une femme jeune qui a épousée un homme trop vieux pour elle.
Alors je vous le suggère c'est un très bon livre, une très bonne autobiographie.
Bien raconté, contenant aussi des photos.  Et c'est aussi un livre qui se lit d'une traite.

Je donne un 7/10

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